Les incontournables de la Mauritanie

Nouakchott
Capitale de la Mauritanie, Nouakchott en est également sa ville la plus peuplée et la plus moderne.
Peuplée de 958 000 habitants, la ville est très étendue et possède plusieurs sites d’intérêts.
Si de primes abords, elle peut paraître tumultueuse, du fait de ses embouteillages et de son bruit omniprésent, elle dénote un certain dynamisme qui se reflète dans ses places bondées de monde, essentiellement regroupé dans le Grand marché, qui s’étend sur plusieurs quartiers et qui est constitué à la fois d’une partie couverte et d’une allée aux abords de laquelle de nombreux marchands proposent leurs produits.
De la viande aux légumes, des objets divers aux vêtements, le grand marché est un formidable moyen d’observer la vie locale et de faire de bonnes affaires, les prix pratiqués y étant bas.
Un peu excentré, le marché aux bestiaux possède le même tumulte, un peu plus homogène, les biens vendus étant des animaux, qui en semi-liberté ou derrière des enclos passent de main en main, soit pour être consommés en viande de découpe, soit pour intégrer des élevages qui seront disséminés dans tout le pays
La ville comporte également la plus grande mosquée du pays, qui permet de découvrir l’architecture islamique au travers de son minaret qui semble pourfendre le ciel.
Dans les incontournables, il convient de ne pas oublier le musée, qui présente au travers d’expositions intéressantes et d’objets islamiques, l’histoire du pays.
Du fait de sa localisation en bord de mer, la ville est appréciée pour ses plages sur lesquelles d’authentiques scènes de vie mauritaniennes peuvent se dérouler. Alors que des jeunes se baignent, d’autres jouent au football. Des femmes vêtues de leurs habits colorés se promènent sur le sable tandis que des gardiens de dromadaires et de chevaux qui cherchent à gagner leur vie proposent une promenade sur leurs animaux.
Située non loin du port et du marché aux poissons, la plage des pêcheurs permettent d’assister à un unique spectacle chaque jour. en fin d’après-midi, les longues barques bariolées de couleurs rentrent sur la plage, les cales bordées de poissons frais. Regroupant plusieurs centaines de personnes, la plage devient incontrôlable. Les gens s’activent, crient, gesticulent ; les volontaires débarquent la matière première alors que les bateaux sont sortis de l’eau, à l’ancienne.

Atar
(Adrar)
Capitale de l’Adrar, la région touristique du pays, Atar est une ville dynamique considérée surtout en un point de chute essentiel pour découvrir le désert du Sahara. Pour cette raison, la ville est correctement dotée en infrastructures touristiques : commerces, hôtels et restaurants.
La ville comprend un beau petit centre constitué d’un rond-point travaillé duquel, il est possible de rejoindre les sites d’intérêts.
Aux abords du rond-point, se trouve le marché local, plus spécifiquement orienté vers les fruits et les légumes ; les fruits frais sont vendus à la criée ; les femmes vêtues de vêtements colorées donnent à l’endroit un côté dépaysant intéressant ; en son prolongement, le marché de la viande permet de trouver des bouchers qui découpent des bêtes, essentiellement des dromadaires et des chèvres, à la demande.
Un peu excentré, le grand marché permet de dénicher des biens divers, allant des habits aux ustensiles de cuisine. Il fourmille de monde, les habitants en profitant également pour proposer les objets dont ils n’ont plus l’utilité.
Au cœur de la ville, le marché des artisans accueille les visiteurs sous plusieurs tentes regroupées dans un petit site circonscrit par des murs ; à la vente, est ainsi proposé un artisanat local conçu manuellement. D’autres artisans peuvent se visiter dans des petits commerces disséminés autour de la place centrale.

Le site de Sebkha Chemchane
(Adrar)
Situé au cœur de l’Adrar, le site de Sebkha Chemchane est une sorte de désert de sel, séparé par un monticule de roche, qui le découpe en deux parties équivalentes. En arrière-plan de ce paysage apocalyptique, une montagne se dresse majestueuse ; elle brille de mille feu, les rayons du soleil se projetant sur sa façade rougie et ocre.
Constitué de couleurs claires attirant la chaleur du sol, le site donne lieu à d’innombrables mirages.

Erg Makhteir (Adrar)
L‘erg Makhteir est un massif de dunes couvrant l’Ouest algérien jusqu’au rivage de l’Océan Atlantique en traversant la Mauritanie. Naissant sous le nom général d’Erg Chech, il finit sa course dans l’océan sous le nom d’Azefal.
Représentant un des plus beaux sites du pays, l’Erg Makhteir est constitué de centaines de dunes englobant un sable d’une finesse incomparable. Semblant avoir été façonnées par l’homme, les dunes se trouvent dans une nature aride comportant en arrière-plan, une montagne aux parois abruptes.
Situé au cœur de l’Adrar, le site du fait de l’absence totale de pollution visuelle donne lieu à des splendides observations de la voute céleste qui s’étend à 360 degrés et qui s’illumine de mille feux ; chaque étoile perceptible par l’œil humain apparaît ainsi dans une féérie inoubliable.
De la ville d’Atar, trois heures de route sont nécessaires pour le rejoindre.

Le tarf Tazazmout (Adrar)
Plateau aride, le tarf Tazazmout est une étendue rocheuse entourée de belles dunes.
Situé non loin de l’erg Makhteir, il est le lieu idéal pour les bergers qui y puisent l’eau nécessaire pour abreuver leur troupeau de chèvres.
Le plateau comprend plusieurs arbres sous lesquels une ombre salvatrice peut se trouver.

Ouadâne (Adrar)
Dans le cœur de l’Adrar, Ouadâne est une ville historique qui se trouve à environ 120 kilomètres au nord-est de Chinguetti.
Peuplée de plusieurs centaines d’habitants, Ouadâne a été fondée au XIe siècle par les Berbères Sanhaja. Autrefois, centre important du commerce des caravanes de sel, d’or et d’esclaves de la route transsaharienne, reliant l’Afrique du Nord à l’Afrique de l’Ouest, la ville est aujourd’hui un incontournable du pays.
Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, elle comporte un petit centre agréable, constitué de bâtiments en pisé, processus architectural qui a servi également à la fabrication de la mosquée et des remparts de la ville.
Les ruines du ksar, la partie fortifiée du village comportent les vestiges des anciennes maisons, des entrepôts et des structures défensives qui ont autrefois constitué le cœur de la ville.
La bibliothèque, quant à elle, abrite une collection d’objets historiques et culturels liés à l’histoire de Ouadâne et de la région environnante. Les visiteurs peuvent découvrir des artefacts datant de l’époque préislamique, ainsi que des objets artisanaux traditionnels.

Oasis de Tanouchert (Adrar)
Dans le coeur de l’Adrar, entourée de maisons d’habitations, l’oasis de Tanouchert émerge comme par magie pour accueillir les visiteurs qui ont fait l’effort de se présenter à lui.
Ils sont ainsi récompensés par des caravanes de dromadaires qui viennent s’hydrater, le site étant l’unique plan d’eau à des kilomètres à la ronde.

Chinguetti (Adrar)
Inscrite également au patrimoine de l’Unesco, Chinguetti se trouve à environ 150 kilomètres au nord-est de la ville de Ouadâne. Considérée comme l’une des plus anciennes villes de Mauritanie, elle a aussi joué un rôle important dans le commerce transsaharien en tant que centre religieux, culturel et commercial.
Chinguetti est située au cœur du désert du Sahara, entourée par les dunes de sable et les formations rocheuses caractéristiques de la région. La ville est célèbre pour son architecture en pisé, avec des maisons et des bâtiments construits en utilisant des matériaux locaux tels que la boue et la pierre. Ses rues étroites et sinueuses, ses ruelles ombragées et ses places créent une atmosphère unique et intemporelle.
Le centre historique dans lequel la couleur jaune prédomine est constituée de maisons en ruines qui ont su conserver leur disposition d’antan. Chinguetti abrite plusieurs mosquées historiques, dont la Grande Mosquée, qui remonte au XIIIe siècle. Les visiteurs peuvent admirer son architecture islamique traditionnelle.
La ville est également célèbre pour ses anciennes bibliothèques, qui conservent des manuscrits islamiques rares et précieux datant de plusieurs siècles. Les visiteurs peuvent les visiter et découvrir des trésors de la littérature et de la pensée islamiques. Chinguetti compte encore aujourd’hui 12 bibliothèques familiales menacés par l’effritement dû au temps qui passe. Les plus vieux manuscrits dateraient du XIe siècle.
Outre un petit marché local intéressant, la ville offre aux visiteurs la possibilité d’en apprendre un peu plus sur les puits et les sources d’eau souterraines, qui ont joué un rôle vital dans la survie de la ville dans le désert aride.

Entkemkemt (Adrar)
Petit village situé non loin de Chinguetti, Entkemkemt comporte plusieurs habitations en toit de paille qui donne au territoire un délicieux côté intemporel.
Le village possède également une oasis qui s’atteint en moins de dix minutes de route. A l’intérieur, sont cultivés des oranges, des citrons et des dattes.

El Beyyed (Adrar)
Petit village typique du désert, El Beyedh, appelé également El Beyyed possède une petite école dans laquelle les enfants étudient.
Constitué de tentes et de bâtiments en durs, le village est agréable à découvrir, ses habitants étant d’une grande générosité en offrant aux visiteurs de passage, un accueil chaleureux.
Un peu excentré, le musée de la préhistoire au coût d’entrée de 2 euros, tenu depuis plus de 10 ans par le chef du village expose dans une sorte de hutte en paille, des silex, des bifaces, des œufs préhistoriques et des fossiles. Des objets que le visiteur peut prendre dans ses mains…des objets datant pour certains de plus de 50 000 ans, qui au sein des musées occidentaux se trouvent derrière des vitres pare-balles.
Non loin, à moins de cinq kilomètres du village, le site des gravures rupestres de Leglatt est tout aussi impressionnant.
Sur plusieurs gros rochers, sont représentés des échantillons de faune dite « éthiopienne » : girafes, éléphants, rhinocéros, des animaux disparus de la zone depuis plusieurs millénaires.
Alors qu’en France, les sites de gravure sont protégés et limite, interdits d’accès, ces pans de l’histoire datés de 12 000 ans sont laissés à la libre disposition des visiteurs…sur certains rochers, des écritures en arabe semblent plus modernes et avoir été conçus par des enfants.

Passe de R’me (Adrar)
La Passe de R’me est une ancienne voie de passage caravanier située dans la région de l’Adrar. Etroite gorge rocheuse qui traverse les montagnes de l’Adrar, elle a été formée par l’érosion de l’eau au fil des millénaires, créant un passage naturel à travers les montagnes. La passe est bordée de falaises abruptes et offre des vues spectaculaires sur les paysages environnants.
Difficile d’accès, elle protège de magnifiques dunes de sable qui s’étendent à perte de vue et comportent plusieurs oasis, dans lesquelles des nomades élèvent des dromadaires.

Village N’Weib (Adrar)
Non loin de la passe de R’me, le village N’Weib est un trésor de l’Adrar ; il s’atteint après une longue route hors-piste et dévoile des petites maisons disséminées sur une sorte de dune.
Constituées de pierres brutes et entourées du désert, les maisons apparaissent comme un mirage et leur couleur sombre contraste avec la clarté du sable les entourant.
Un peu éparpillées, des arbustes égayent le lieu en lui donnant suffisamment de couleur pour percer la monotonie chromatique ambiante.

L’oasis de Terjit (Adrar)
Incontournable de l’Adrar, l’oasis de Terjit est une oasis verdoyante et rafraîchissante, entourée de dunes de sable doré et de formations rocheuses spectaculaires, offrant un contraste saisissant avec le paysage désertique environnant.
Au centre de l’oasis se trouve une source d’eau douce, qui alimente une série de piscines naturelles où les visiteurs peuvent se baigner et se rafraîchir dans les eaux claires et cristallines. Ces piscines naturelles, entourées de palmiers dattiers et d’autres arbres luxuriants, créent une atmosphère paisible et sereine, parfaite pour se détendre et se ressourcer
Les jardins verdoyants de l’oasis de Terjit sont irrigués par un réseau de canaux d’irrigation, qui distribuent l’eau de la source aux cultures locales.
Le site comprend un camp comprenant divers hébergements.

Le fort Aguadir (Adrar)
Dans l’Adrar, le fort Aguadir est une ancienne structure imposante portugaise qui comportait de hauts murs épais, renforcés par des tours de guet, et abritait plusieurs bâtiments intérieurs, dont des logements et des entrepôts.
Aujourd’hui, à l’état de ruines, le site permet cependant de découvrir un site historique incontournable de l’Adrar.

Site rupestre de Agrour (Adrar)
Non loin de la ville d’Atar, en plein coeur de l’Adrar, le site d’Agrour, appelé Amogjar est célèbre pour ses peintures et gravures rupestres préhistoriques qui ornent les parois rocheuses de la région. Ces œuvres d’art, datant de plusieurs millénaires, témoignent de la présence ancienne de populations humaines sur le territoire.
Accessibles après avoir payé un droit d’entrée, les peintures détaillant plusieurs animaux et techniques de chasse ancestrales sont remarquables pour leur beauté et leur importance historique.

Cercles de Richat (Adrar)
Egalement connus sous le nom d’Œil de l’Afrique ou structure de Richat, les Cercles de Richat, sont une formation géologique spectaculaire située près de la ville de Ouadâne, dans la région de l’Adrar. Cette structure géologique massive et étonnante est l’une des curiosités naturelles les plus remarquables de la Mauritanie et du continent africain dans son ensemble.
Les Cercles de Richat couvrent une superficie d’environ 50 kilomètres de diamètre ; ils se présentent sous la forme d’une structure circulaire avec un centre surélevé et des anneaux concentriques, créant ainsi l’apparence d’un gigantesque œil ou d’une cible vue d’en haut.
Pour les admirer au mieux, il convient de prendre de la hauteur ; mais du fait de l’absence de montgolfières, seuls quelques emplacements permettent d’obtenir le recul nécessaire pour en voir les différentes nuances de brun, rouge, orange et ocre des roches qui donnent à cette formation géologique une beauté naturelle unique.
Au coeur du cercle, une maison à l’abandon permet aux touristes de bivouaquer, à l’abri du vent.

Cratère de Tenoumer
Dans le nord de la Mauritanie, dans la région de Tiris Zemmour, le cratère de Tenoumer est la conséquence d’un impact météoritique, qui présente des caractéristiques géologiques intéressantes.
Constitué d’un diamètre de 1,9 kilomètres, il est bordé des collines et des montagnes de grès rougeâtre, contrastant avec le sable doré du désert environnant.
À l’intérieur du cratère, se trouvent des formations rocheuses particulières, ainsi que des dunes de sable éparses, ayant conduit au développement d’une biodiversité étonnante malgré les conditions arides du désert.

Les monolithes de Ben Amira et de Aïcha
A l’Ouest de la ville de Choum, plus précisément à une heure de route de son centre, le monolithe Ben Amira a été formé il y a plusieurs millions d’années et représente une sorte de montagne de pierre, respecté par les populations locales le considérant comme un symbole de protection, de sagesse et de spiritualité.
Le monolithe d’une hauteur de 600 mètres est entouré de monolithes plus petits ; au niveau de son flanc se trouve un camp de nomades qui propose des hébergements sous des tentes typiques mauritaniennes.
Un peu plus éloigné, le monolithe Aïcha, d’une taille beaucoup plus petite représente son pendant féminin, un pendant représenté par la forme significative d’un sexe féminin sur son flanc latéral.
Le monolithe Aïcha a été agrémenté ces dernières années de pétroglyphes divers, conçus par des artistes locaux qui ont utilisé les pierres et les roches qui se trouvaient sur le sol pour en représenter plusieurs œuvres artistiques.
La légende raconte que les deux monolithes représentent un couple ayant effectivement existé dans la région et que les anciens conjoints ont été éloignés du fait de l’infidélité de l’épouse.

Rosso
Située dans le sud-ouest de la Mauritanie, Rosso est une ville frontalière importante, se trouvant sur les rives du fleuve Sénégal.
Composée de 50 000 habitants, la ville qui fut un grand centre administratif et commercial a conservé cette importance, du fait de son statut de cité frontalière. Ainsi, elle est toujours une ville animée et dynamique, possédant une atmosphère unique reflétant sa position de carrefour culturel et commercial.
La ville, peuplée de Maures, de Wolofs et de Soninkés, est caractérisée par ses rues animées, ses marchés colorés et son activité portuaire sur le fleuve Sénégal. Les pirogues, naviguent le long du fleuve et permettent le transport de marchandises et de passagers entre les deux rives. Il est d’ailleurs possible d’effectuer des excursions en pirogue sur le fleuve pour quelques euros, cette activité permettant de découvrir la vie quotidienne des communautés riveraines.
Rosso est également célèbre pour son marché local qui permet d’acheter outre des produits frais, de l’artisanat local.
Dans le centre, la mosquée est également un incontournable. Véritable exemple de l’architecture islamique mauritanienne, son minaret élancé domine le paysage urbain et offre une vue panoramique sur la ville.
Dans les infrastructures d’exception, le pont Faidherbe enjambe le fleuve Sénégal et relie Rosso à la ville sénégalaise du même nom. Il symbolise ainsi la connexion entre les 2 pays.

Oualata
Classée dans le patrimoine mondial de l’Unesco, Oualata est une des quatre villes caravanières de Mauritanie.
Située dans le sud-est du pays, dans la région du Hodh El Gharbi, près de la frontière avec le Mali, elle se trouve à environ 120 kilomètres au nord de la ville de Nema, le chef-lieu de la région.
Oualata est une ville ancienne qui était autrefois un important centre culturel et commercial sur la route des caravanes traversant le Sahara. La ville était renommée pour ses érudits, ses artisans et son architecture traditionnelle en pisé qui lui confère un aspect unique.
Ces maisons de la ville construites au travers de techniques traditionnelles utilisant la terre crue, avec des façades ornées de motifs géométriques complexes et de sculptures en relief appelées « tighermins », sont exclusives à la région et témoignent de l’artisanat et du savoir-faire local. Certaines de ces maisons sont ouvertes à la visite. Elles entourent la mosquée de la ville, reconnaissable au travers d’une construction similaire.
Oualata est également réputée pour son artisanat traditionnel, notamment la poterie, la vannerie et la fabrication de bijoux en argent. Les visiteurs peuvent explorer les marchés locaux pour découvrir les produits artisanaux et rencontrer les artisans locaux.

Tichitt
A l’est de Oualata, à 400 kilomètres de Nouakchott, Tichitt, frontalière avec le Mali, est classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Fondée par les populations berbères, elle a prospéré en tant que carrefour commercial et culturel, située sur une importante route caravanière reliant l’Afrique du Nord à l’Afrique subsaharienne.
A l’instar de Oualata, une autre ville ancienne, Tichitt est célèbre pour ses anciennes structures en pisé, qui témoignent de son riche patrimoine historique et architectural. Les habitations traditionnelles, construites en terre crue, sont un exemple remarquable d’architecture vernaculaire. La ville est également entourée de formations géologiques uniques, notamment des affleurements rocheux et de hautes dunes de sable.
Les ruines de Tichitt sont le principal attrait de la ville. Les visiteurs peuvent explorer les anciennes structures en pisé, y compris des maisons, des mosquées et des entrepôts, qui offrent un aperçu fascinant de la vie quotidienne dans cette ancienne cité commerçante.
La ville comporte également un musée intéressant qui abrite une collection d’objets archéologiques et ethnographiques trouvés dans la région.

Nouadhibou
Nouadhibou est une ville portuaire située sur la côte atlantique nord-ouest du pays. Elle se trouve sur la presqu’île du Cap Blanc, à environ 465 kilomètres de la capitale.
Frontalière avec le Sahara occidental, la ville peuplée de 150 000 habitants a été fondée au début du XXe siècle comme un port de pêche par les colons français. Au fil des ans, la ville est devenue un important centre économique et industriel grâce à son port naturellement abrité et à ses riches ressources marines.
Ville cosmopolite, elle possède un port de pêche dynamique dans lequel, les pêcheurs effectuent des mouvements incessants, certains partant au large, tandis que d’autres arrivant à destination, les cales chargées de poissons.
Si la ville détient un centre intéressant, comportant une belle mosquée, elle est surtout connue pour son marché aux poissons qui dans une frénésie indescriptible, représente un véritable pan de la vie locale. Le grand marché qui se déroule tous les jours est également à découvrir, tant il laisse la part belle à de véritables scènes de vie durant lesquelles les femmes vêtues de leur habit coloré appâtent le chaland en poussant fort le verbe.
Les excursions en bateau dans la baie de Nouadhibou offrent aux visiteurs une vue imprenable sur la côte atlantique et ses paysages spectaculaires. Les voyageurs peuvent découvrir des sites historiques et des épaves de navires abandonnés, témoignant de l’histoire maritime riche et mouvementée de la région.
Le musée de Nouadhibou présente des expositions sur l’histoire, la culture et la géographie de la ville. Les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur l’histoire maritime de Nouadhibou, ainsi que sur la faune et la flore du Parc National du Banc d’Arguin.
Situé près du port, le cimetière des navires est un lieu fascinant où sont entreposées des épaves de navires abandonnés. Il est possible de les découvrir du rivage, étant donné qu’ils se trouvent à proximité des bords de mer.

Parc national du Diawling
Le Parc National du Diawling est situé dans le sud-ouest de la Mauritanie, le long de la frontière avec le Sénégal. Il s’étend sur une superficie d’environ 2500 km², englobant une variété d’écosystèmes, notamment des zones humides, des marais et des terres boisées.
Créé en 1991 dans le but de protéger la biodiversité unique de la région, en particulier les zones humides importantes pour les oiseaux migrateurs, il est également reconnu comme site Ramsar.
Les paysages du parc comprennent des marais, des mangroves, des dunes de sable et des savanes, offrant une grande variété d’habitats pour la faune et la flore. Il abrite plus de 230 espèces d’oiseaux et constitue un refuge pour plusieurs espèces animales menacées, notamment le crocodile du Nil, l’hippopotame, le singe patas et le cobe de Buffon.
Le Parc National du Diawling offre aux visiteurs la possibilité de découvrir la nature sauvage et la culture locale à travers des activités telles que l’observation des oiseaux, les safaris en 4×4, les promenades en bateau dans les marais et les visites des villages traditionnels.

Le Parc National du Banc d’Arguin
Le Parc National du Banc d’Arguin est situé sur la côte atlantique de la Mauritanie, à environ 120 kilomètres au nord de la ville de Nouakchott.
Créé en 1976, le Parc National du Banc d’Arguin est l’un des plus anciens parcs nationaux de Mauritanie. En 1989, il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de son importance écologique et de sa valeur pour la conservation de la biodiversité.
S’étendant sur une superficie de plus de 12 000 km2 et comprend une grande variété d’écosystèmes, notamment des zones humides, des dunes de sable, des lagunes côtières et des îles. Il abrite également une biodiversité exceptionnelle, notamment des oiseaux migrateurs, des mammifères marins, des reptiles et des poissons.
Le parc comprend également plusieurs îles et îlots qui servent de sites de reproduction pour les oiseaux marins. C’est pour cette raison qu’il est interdit à la navigation à moteur. Les pêcheurs utilisent ainsi des lanches, sorte de bateaux à voile pour pêcher et se déplacer ; il est possible pour les touristes de louer ces lanches avec capitaines pour découvrir le parc.
Le parc est également le foyer de communautés de pêcheurs nomades, qui pratiquent des techniques de pêche traditionnelles depuis des siècles. Les visiteurs peuvent découvrir la culture et le mode de vie des habitants du parc en visitant les villages côtiers :
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El mamghar : village d’entrée du parc, qui comporte le centre des visiteurs auquel il convient de payer les 5 euros de droits.
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Teichott : petit village situé sur une sorte de banc de terre.
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R’gueiba : petit village excentré situé à l’extrême portion d’une presqu’île.
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Tessot : communauté de pêcheurs qui possède un ponton moderne duquel partent les lanches qui leur servent à pêcher.
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Iwik : village important du parc ; il comprend un camp d’hébergements et sert de point de chute aux visiteurs qui souhaitent découvrir les îles du parc.
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Ten Alloui : petit village généralement oublié des touristes.
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Arkeiss : village important, il comprend plusieurs infrastructures et représente le dernier village du parc en direction de Nouadhibou.

L’oasis Mheirth
Située dans la région de l’Adrar, Mheirth est une oasis traditionnelle qui s’observe tout d’abord de hauteur. Ainsi en contrebas, se dévoilent pour le visiteur, au cœur de hautes dunes, un véritable ilot de verdure constitué de beaux palmiers disséminés autour de plusieurs plans d’eau.
L’oasis de Mheirth est alimentée par des sources souterraines d’eau douce qui affleurent à la surface, créant ainsi un écosystème unique et diversifié. Les palmiers dattiers, les figuiers, les grenadiers et d’autres plantes prospèrent dans ce milieu fertile, offrant de l’ombre et des fruits aux habitants de la communauté du village qui y vivent à l’intérieur.
Les visiteurs peuvent explorer les jardins luxuriants de l’oasis, déguster des dattes fraîches cueillies à même l’arbre et découvrir la culture et le mode de vie traditionnels des habitants.

Aleg
Sur la route de l’espoir, à environ 250 kilomètres au sud-est de la capitale Nouakchott, Aleg est un point de passage plus qu’une destination de villégiature. Constituée de plusieurs milliers d’habitants, la ville est entourée de terres fertiles propices à l’agriculture, ce qui en fait un important centre agricole pour la région. La ville est caractérisée par ses rues étroites et son atmosphère frénétique.
Si la mosquée principale de la ville est un exemple magnifique de l’architecture islamique mauritanienne, la ville est surtout connue pour sa rue commerçante et dynamique qui se trouve sur la route même de l’espoir. Entre les magasins, des sortes de bars permettent de prendre le thé et de manger un morceau, essentiellement des grillades.
Non loin, le lac éponyme casse la monotonie des paysages ambiants en servant de refuge à une faune riche en poissons et en oiseaux.

Inal
Ville typique du Nord du désert mauritanien, avec ses maisons dispersées, Inal a tout d’un territoire du Far-West.
Traversée par la ligne de chemin de fer dont le bruit tonitruant perfore le silence enivrant du désert environnant, cette localité frontalière du Sahara occidental est souvent un point de passage pour les visiteurs circulant de Nouadhibou à Choum.
La ville comporte de nombreuses maisons laissées à l’abandon et une petite mosquée dont le minaret s’aperçoit de loin, dépassant largement la hauteur des petites habitations qui l’entourent.

Moudjeria
Se trouvant à environ 430 kilomètres au nord-est de la capitale Nouakchott, Moudjeria dévoile sa forme, de hauteur, lorsque les maisons typiques qui le caractérisent semblent apparaître tel un mirage, entourées par le désert ambiant.
Moudjeria est une ville typique de la Mauritanie, avec des rues étroites, des bâtiments en pisé traditionnels et une ambiance sereine.
La mosquée principale de la ville est un lieu important de culte et un exemple de l’architecture islamique mauritanienne. Elle est souvent visitée pour son importance religieuse et historique.

La mine d’or, de cuivre et de fer d’Akjoujt
Si les rares autorisation de visite sont accordées, la mine d’or, de cuivre et de fer d’Akjoujt, une petite ville qui se trouve entre Atar et Nouakchott, permet de découvrir un environnement unique dans le pays.
La mine d’or, de cuivre et de fer d’Akjoujt est l’une des plus anciennes mines en exploitation en Mauritanie. L’exploitation minière à Akjoujt est réalisée principalement en utilisant des méthodes à ciel ouvert, où le minerai est extrait de vastes fosses. Le minerai est ensuite traité sur place pour extraire les métaux précieux tels que l’or et le cuivre. Les opérations minières à Akjoujt emploient une main-d’œuvre importante, contribuant ainsi à l’économie locale et nationale en fournissant des emplois et des revenus à de nombreuses personnes.

Kiffa
Kiffa est une ville située dans le sud de la Mauritanie, dans la région de l’Assaba. Elle se trouve à environ 420 kilomètres au sud-est de la capitale Nouakchott.
Kiffa est une ville animée, avec des rues étroites et sinueuses, bordées de maisons en pisé traditionnelles. La ville est entourée de terres arides et désertiques, mais bénéficie de la présence de sources d’eau à proximité, ce qui permet l’irrigation des terres agricoles environnantes.
Kiffa est célèbre pour ses poteries artisanales, réputées pour leurs motifs colorés et leurs designs uniques. Les visiteurs peuvent visiter les ateliers de poterie locaux et acheter des oeuvres faites à la main en souvenir de leur voyage.
En outre, la ville est également le point de chute idéal pour les visiteurs souhaitant rencontrer les Nemadis, les chasseurs-cueilleurs du désert, qui utilisent encore des chiens et se vêtent de manière traditionnelle pour chasser.

Nema
A l’extrême est du pays, Nema est une ville entourée de terres désertiques et sablonneuses, typiques de la région du Hodh El Gharbi. La ville est également située à proximité de plusieurs oasis.
Le fort historique de Nema est un symbole de l’histoire de la ville. Construit au XIXe siècle pour protéger la ville des attaques extérieures, il offre aujourd’hui aux visiteurs un aperçu fascinant de l’architecture militaire de l’époque.
La ville comporte également un marché apprécié des habitants.

Rachid (Plateau de Tagant)
Petite ville situé au coeur du plateau de Tagant, Rachid présente plusieurs maisons construites autour d’une route qui la traverse.
Constituée d’une population chaleureuse et authentique, la ville possède de belles rues dans lesquelles les visiteurs peuvent se perdre.
Rachid comporte une belle petite mosquée, ainsi qu’un centre un peu étendu. Les hauteurs permettent d’obtenir une belle vue d’ensemble sur la ville.

Tidjikdja (Plateau de Tagant)
Tidjikja est une ville située dans la région du Tagant, au centre de la Mauritanie. Elle se trouve à environ 400 kilomètres au nord-est de la capitale Nouakchott.
Constituée de rues étroites et des maisons en pisé typiques de l’architecture saharienne, elle est entourée par des paysages désertiques à perte de vue.
La mosquée de la ville est un symbole de l’histoire et de la culture mauritanienne. Son architecture traditionnelle et ses minarets élancés en font un lieu de culte emblématique.
La ville comporte une belle petite place qui donne un accès aux différentes rues du centre, dont un beau marché couvert, qui permet à de nombreux exposants de proposer leurs produits.
Son souk, disséminé un peu partout dans la ville génère des rencontres intéressantes, la population étant chaleureuse et accueillante.
Son ksar, ancien quartier fortifié datant de l’époque précoloniale, offre des ruelles étroites qui permettent aux visiteurs de découvrir l’architecture traditionnelle de la région.

Route de l’espoir
Egalement connue sous le nom de RN3, la Route de l’Espoir est l’une des routes les plus importantes et les plus emblématiques de Mauritanie. Elle relie la capitale, Nouakchott, à la ville de Néma, dans l’est du pays, traversant une grande partie du désert mauritanien sur une distance d’environ 1 200 kilomètres.
Cette route revêt une importance stratégique pour le développement économique et social de la Mauritanie, car elle constitue un axe majeur de transport terrestre reliant la capitale aux régions intérieures du pays.

Train du désert
Considéré comme le train le plus long du monde, le train du désert relie la ville minière de Zouérat, dans le nord de la Mauritanie, au port de Nouadhibou sur la côte atlantique.
Le train qui peut transporter des passagers, traverse le désert mauritanien sur une distance d’environ 704 kilomètres. Le train du désert est l’un des trains de marchandises les plus longs et les plus lourds au monde. Il est principalement utilisé pour transporter le minerai de fer et la longueur de ces convois peut atteindre jusqu’à 2,5 kilomètres de longueur, et ils sont généralement composés de dizaines de wagons chargés de minerai.
Néanmoins, il circule à plusieurs reprises sur la ligne chaque jour, et seul le train de fin de journée comprend cette longueur, les autres trains étant beaucoup plus petits en taille.
Un autre train est également appelé : train du désert, mais ce dernier transporte uniquement des passagers lors d’une excursion de 7 jours, au travers des villes de l’Adrar.

Plateau de Tagant
Situé au centre du pays, le plateau de Tagant s’étend sur une vaste zone semi-désertique, couvrant une grande partie du territoire mauritanien.
Habitée depuis des millénaires par différentes populations, notamment les Berbères, les Arabes et les Maures, la région a été le théâtre de nombreux événements historiques et a été un important centre culturel et économique à différentes époques.
Le plateau de Tagant est réputé pour sa beauté naturelle exceptionnelle et sa biodiversité unique. Il abrite également plusieurs sites archéologiques et historiques d’intérêt, tels que des gravures rupestres préhistoriques, des ruines de villes anciennes et des vestiges de caravanes commerciales.
Parmi les incontournables, les gorges de l’Oued de Matmata offrent des paysages spectaculaires avec leurs parois rocheuses sculptées par l’érosion.
Les villes traditionnelles du plateau de Tagant, tels que Tidjikja, Rachid et Moudjeria offrent une immersion dans la culture mauritanienne authentique.
Le plateau de Tagant abrite plusieurs oasis verdoyantes et des sources d’eau naturelles. Ces oasis sont des havres de vie dans le désert et s’atteignent après plusieurs heures de route dans des paysages vierges de constructions humaines.
